Comment arrêter de fumer m’a aidée à devenir végétarienne

Il y a maintenant plus d’un an, en août 2021, j’ai arrêté de fumer. J’avais déjà arrêté une fois avant mais j’y avais été contrainte par une question de santé. Je n’avais pas fumé pendant 3 mois parce que j’étais obligée et je ne l’avais pas si mal vécu mais dès que j’ai pu reprendre j’ai repris. Au bout d’un moment, j’ai décidé d’arrêter définitivement, et pour cela j’ai lu le fameux livre de Allen Carr : “Arrêter de fumer”. Ce livre m’a non seulement permis d’arrêter de fumer, mais m’a également aidé à devenir végétarienne, et voici comment.

Juste après avoir arrêté de fumer, à l’automne 2021, j’ai participé aux Universités du Tourisme Durable, un grand rassemblement professionnel organisé tous les ans par l’association Acteurs du Tourisme Durable dont je fais partie. La journée s’ouvrait avec une intervention de Lamya Essemlali, présidente de Sea Sepherd France, qui nous a tellement scotché qu’après sa prise de parole, je me suis dit qu’il était temps que je devienne végétarienne.

Ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête, que je ne mangeait pratiquement plus de viande chez moi mais quand j’allais manger à l’extérieur, ça m’arrivait presque tout le temps de manger de la viande. C’était ce qu’il fallait que j’arrête, et c’était le plus difficile.

L’hiver est passé, je n’ai pas eu énormément de tentations, j’ai fréquenté de nouveaux restaurants végétariens et tout s’est très bien passé, je me considère désormais comme végétarienne. Mais cet été, un peu moins d’un an après avoir franchi le pas, je suis allé passer un week-end chez mon père en Ardèche. À l’apéro avec les cousins, il nous a sorti de délicieuses caillettes. Les caillettes, j’adore ça. J’en raffole même. Et je n’en avais pas eu sous le nez jusqu’à ce moment là. J’ai vu passer l’assiette, et ma première pensée a été la suivante : oh des caillettes trop bien ! et puis Oh mais non je ne peux pas. Oh non frustration maximale…

C’est alors que mon cerveau a mis en place un petit mécanisme inconscient, le même que celui que j’utilisais quand j’ai arrêté de fumer :

  • J’ai trop envie de manger ce morceau de caillette.
  • Mais je sais très bien pourquoi j’ai arrêté et c’est plus important (les émissions de CO2, la planète qui est en train de mourir et nous avec, etc.)
  • Je ne vais pas manger de caillette et je vais me projeter dans ce qui se passe après, mon état : en fait mon état ne va pas changer, je ne vais pas me sentir mal, au contraire, j’aurai une petite satisfaction d’avoir résisté à cette tentation.

Ce cheminement de pensée, c’est exactement celui que Allen Carr propose de mettre en place pour arrêter de fumer. Essayer de dépasser l’envie première, se rappeler qu’après la clope on se sentira mal, alors que si on ne fume pas, on se sentira mieux. Il s’agit simplement de dépasser cette frustration qui en réalité ne dure pas plus de 8 secondes (d’après une étude très sérieuse menée par moi-même).

Ce jour là a l’apéro, je n’ai donc pas pris de caillette, je ne me suis pas sentie mal ni frustrée, et j’ai même lancé une discussion sur l’écologie quand une cousine m’a vue et m’a demandé pourquoi je n’en prenais pas, ce qui est aussi l’une des raisons pour lesquelles je suis VG : en parler.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.